jeudi 21 avril 2011

Episode 6 : Séduisez-moi!

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Récemment, un de mes contacts facebook se demandait (en se lamentant) dans son statut comment il fallait faire pour séduire les femmes. J'ai pensé que c'était une très bonne question. Seulement, après interrogation, je ne sais pas comment il faut faire pour me séduire... Je sais par contre ce qu'il ne faut pas faire !
  • Ne pas s'exciter comme un chien en rut sur la jambe de l'oncle Bernard parce qu'il y a un match de foot a la télé. Ceci incluant le : ne pas se maquiller le visage aux couleur de l'équipe d'outsiplou-les-bains-de-pieds avec un drapeau sur le dos, ne pas empester la jupiler sous prétexte que machin-chouette a marqué un but euh pardon, un goal. Cela dit, vous avez le droit de vous faire une soirée télé/bière/pizza avec votre meilleur pote Jean-Luc quand je fais une soirée Patrick Dempsey avec mes copines (a remplacer par Guillaume Canet, Jude Law ou autre selon les gouts)
  • Préférez votre meilleur pote Jean-Luc à votre super meilleure copine Sabrina que je déteste déjà parce que si elle n'est pas amoureuse de vous, elle le deviendra un jour. Et si elle ne devient pas, elle jouera le rôle de belle-mère-bis slash grande-soeur qui veut le meilleur pour son petit protégé. (et ça va sans dire que je ne suis pas le meilleur a ses yeux et que de toute façon, je me sens incapable de gérer le fait qu'elle passe avant moi et soit plus sexy que moi)
  • Les bagnoles, j'en ai rien a foutre. La preuve, la dernière fois que mon père m'a dit "suis le break", j'ai demandé qu'il me désigne les voitures par leur couleur. Bah oui, "suis la grosse verte", ça a d'office plus de sens.
  • Je n'aime pas me sentir étouffée. Et je n'aime pas être délaissée. Le gris au milieu du blanc et du noir, ça vous parle? En gros, ne vous sentez pas obligés de prendre de mes nouvelles à chacune de mes respirations, ni de dépenser votre forfait portable pour m'envoyer des "bb jtem tro" (de toute façon, avec cette orthographe là, vous pouvez déjà m'oublier). Mes copines sont mes copines, vos potes sont vos potes. J'ai donc le droit de ne pas kiffer que Jean-Luc viennent à toutes nos soirées. Et j'ai aussi le droit de ne pas apprécier que vous vous tapiez des discussions de 3h sur le chat FB avec mes meilleures copines. (Sauf si c'est pour m'organiser une fête surprise pour mon anniversaire.)
  • Je ne suis pas votre psy (comme dit ici). Je ne suis pas la pour vous aider à oublier votre ex. Ni pour porter vos problèmes. Mon job n'est pas de vous retaper pour la suivante. Si vous n'avez que faire de moi et que votre unique sujet de conversation est vous-même, vous pouvez laisser tomber.
  • Ah et j'ai déjà eu le cas du gars qui va te demander la permission pour t'embrasser... Ça, ça craint sérieusement les mecs... Ayez des couillez et osez. Quitte à utiliser une approche moins directe pour tâter le terrain... Mais demander la permission ?! Sérieusement : NON.

jeudi 14 avril 2011

Episode 5: "Fiche technique du mec idéal ."

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Hé oui, comme toutes les filles je suis une grande idéaliste (voire même irréaliste dans le cas présent).

  • Un mec ça doit d'abord et avant tout rester... un mec. J'aime les garçons qui prennent soin d'eux, qui se brossent les dents, qui prennent des douches (pas deux fois par an),... Mais si mon copain passe plus de temps que moi dans la salle de bain... ça commence à devenir inquiétant.
  • C'est mignon les sms amoureux, les « je t'aime » et autres « tu me manques », à condition que ce soit périodique et non pas qu'il m'envoie et me fasse vivre l'évolution de son amour minute par minute... C'est mignon avec modération!
  • Sur son C.V, ce serait pas mal que le dit mec ait un domaine de connaissance plus étendu que les 350 noms de joueurs de foot de la dernière coupe du monde, savoir réciter par cœur toutes les positions du Kamasutra ou encore pouvoir faire une dissertation sur le dernier modèle de chez Mercedes.
  • Il faut aussi que pour bien faire, Le chéri puisse trouver le juste milieu pour ne pas être le gros-nounours-en-peluche-qui-dit-oui-à-tout-ce-qu-on-lui-dit. Nous avons donc la bonne pâte, prête à tout pour nous satisfaire, n'osant nous contredire, s'abaissant à toutes nos lubies et qui, pourtant, ne cesse de nous regarder avec les yeux scintillants d'admiration et ce, dans toutes les situations (y compris les disputes). Tout cela pour dire, qu'un peu de réactivité de temps en temps, ça ne fait pas de mal! C'est bien parfois d'avoir un mec avec un peu plus de répondant qu'une petite cuiller.
  • Ce que je déteste par dessus tout, ce sont les jaloux congénitaux, ceux pour qui faire la bise à un gars correspond à « Tu veux qu'on couche ensemble? ». La jalousie, ça peut être une marque d'affection et être limite mignon, à condition d'éviter les esclandres en groupe (et pas en groupe aussi), les remarques désobligeantes et les crises de paranoïa à répétition.

    Messieurs, vous voilà prévenus! 

mardi 22 mars 2011

Episode 4 : "Tu n'es pas tendre et décontractée"

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J'ai finalement réussit à semer le Chewing-gum (que j'ai d'abord évité une bonne partie de la soirée) en volant le cavalier de Bridget. Ce dernier est une vague connaissance de longue date qui a toujours eu un petit faible pour moi et je n'ai pas hésité longtemps avant de m'en servir comme arme de dissuasion massive contre le  Chewing-gum. De toute façon, Bridget avait mieux à faire, mais ceci fera l'objet d'un prochain épisode.
Bref, la tequila sunrise aidant, nous avons fini par nous embrasser, le cavalier et moi. (Soit dit en passant, il est temps que j'arrête les conneries du genre, deux gars différents à 2 jours intervalle, ce n'est pas très sérieux...) Tout ça sous les yeux du Chewing-gum qui m'a mattée pendant quelques temps. Désolée mon grand, il fallait me laisser vivre.

Le lendemain, j'ai eu une petite crise de panique lorsque le cavalier m'a parlé de laisser tomber l'idée de sortir avec la fille qu'il avait en vue. Mais j'ai vite mis les choses au clair, il ne se passera plus jamais rien, c'était juste une chouette soirée et non, je ne suis pas en manque affectif et non, je ne lui apporterai pas l'affection dont il a besoin en étant son plan cul. (Comment ça je ne tombe que sur des relous ?)
Ce qui m'a particulièrement choquée, c'est cette conversation:
Le cavalier : Je trouve que tu embrasses bien
Mia : Je sais, tu me l'as déjà dit
Le cavalier : Mais... Je te le dis parce qu'on est amis, tu n'es pas assez tendre et décontractée.
Mia : Merci pour l'info....
Le cavalier : de rien ! ;)
Mia est hors-ligne
Putain. Le con. 
Quel manque de tact, de délicatesse, de aaargh, je ne trouve pas les mots. Autant vous dire que depuis, je sors "Je ne suis pas tendre et décontractée" dès que je peux, ce qui, je pense, commence à énerver Mégara. Donc je l'écris sur ce blog pour ne plus jamais la saouler avec ça ensuite : Vous saviez que je ne suis pas tendre et décontractée?! Mais merde. Déjà, c'est pas mon mec, donc je ne suis pas du miel à l'état pur (si on considère que c'est tendre, du miel), en plus, avec toutes les tequilas ingurgitées je peux vous dire que j'étais super décontractée, non mais!!!

Et pour ce qui est de Chewing gum, il ne m'a plus parlé depuis mais multiplie les messages haineux sur son mur FB où il traite une fille de pute (et autres noms d'oiseaux). Reste à savoir s'il parle de moi ou de son ex qui a embrassé un pote au bal ? Je ne sais pas si je devrais lui parler, laisse courir ou me cacher pour éviter de me faire taper dessus...

samedi 19 mars 2011

Episode 3 : Le Chewing-gum (Oui, ça parle de mecs!)

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Vous savez ce qu'est un chewing-gum ? Ce truc à mâchouiller, qui a un bon gout au début mais qui devient vite insipide, et qui finit soit par vous éclater au visage soit par se coller à vos doigts, vos cheveux ou vos lèvres. Le Chewing-gum, c'est un truc qui colle.
J'ai pensé que le mieux à faire pour oublier ma rupture, le mal que j'ai fait à l'homme que j'aime et penser à autre chose, c'était de me "remettre en selle" directement. Mouais. C'était encore une idée super-brillante ça !
Pouf, fortuitement par hasard (comme dirait Bridget), un mec tombe du ciel. 
Nous l'appelleront Chewing-gum.
Au début, je le trouve cool : sympa, gentil, pas forcément beau mais qui parle de choses intéressantes. Finalement, on s'embrasse. A partir de ce moment là, c'est comme si le chewing gum venait d'éclater au visage, c'est surprenant et ça colle.
Pour commencer, le jeune homme n'embrasse pas franchement bien. En fait, ça va jusqu'à ce qu'il décide de mettre la langue, ou plutôt de forcer le passage, de te fourrer sa langue dans la bouche et de tourner. Effet machine à laver garanti !
Dois-je préciser qu'il est persuadé d'être réellement super bon, parce qu'il a une expérience de malade. 
Oui, monsieur est d'une modestie à toute épreuve...
Mais vient le pire. Comme le Chewing-gum colle, celui-ci me propose tous les jours pour qu'on se voit. M'appelle quand il sait que je suis chez Mégara, et lui parle même sur FB (à elle) alors qu'elle est avec moi, pour lui demander comment a été mon interro alors qu'il m'a vue juste avant et qu'il sait donc trèèès bien comment a été mon interro.

En une semaine, je me suis vue proposer de partir un weekend ensemble à Pâques et d'aller chez lui une douzaine de fois. (Sans compter les "tu veux qu'on se voie ce soir/demain/etc)
En gros, j'ai rapidement commencé à saturer. Mon unique but étant de passer de bons moments avec des gens, je ne me voyait pas me faire étouffer ainsi par le premier mec venu.
Sans compter son autre gros défaut (avec l'étouffement) : il parle de cul 90% du temps ! Je suis loin d'être une fille prude version vierge effarouchée mais me voir décrire la dernière sodomie pratiquée par un mec que je connais depuis 3 jours, ce n'est pas mon trip. Comme répondre à des questions d'ordre personnel style : position préférée ? Tu t'épiles ? T'aime ça ? Ou ça ? ou devoir entendre le discours genre qu'il faut sucer un mec, c'est le meilleur truc à faire etc etc.
Okay mon gars, du calme, on se connait à peine et tu m'apprends à faire une fellation ?
Contrairement à toi, j'en ai déjà faite.
Alors ta gueule.
Merci.
Cerise sur le gâteau, monsieur veut bien faire un dépistage mais pas utiliser de préservatif. Gros LOL quoi.

J'avais donc décidé, dès jeudi, de l'éviter. Mais un problème se posait... comment me débarrasser de lui au bal de ma fac ? Alors que j'étais sensée être sa cavalière ?

Vous saurez la suite au prochain épisode, parce que je dois attendre au moins lundi pour vous la raconter étant donné que je ne connais pas encore tout moi même...

jeudi 17 mars 2011

Episode 2: LA jolie conasse.

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Il y a trois semaines, j’ai rencontré La Jolie Connasse, au début, je n’avais pas fait forcément attention à elle.
Petit à petit, nous avons commencé à discuter via Facebook alors que nous étions assises l’une à côté de l’autre. (Vive les PC portables à l’unif !!)
De fil en aiguille, je commence à être très attirée par elle. A une soirée, nous nous sommes finalement embrassées, roulage de pelles, pelotages de seins sous un chapiteau rempli de monde dont des hommes qui nous regardaient avec envie. Je savais pourtant qu’elle avait une copine mais j’étais attirée et comme j’aime « être dans la merde »... Nous rentrons, l’alcool s’estompe déjà… je me rends compte d’une horrible vérité : je suis réglée. Nous nous embrassons un peu, je me mets dans le sac de couchage à côté de son lit, nous discutons.
Le lendemain matin,  nous nous embrassons, attirée comme je suis par cette jeune demoiselle,  je laisse Mia et Megara toutes seules au cours d’anglais.
Je finis par repartir de chez elle et tout raconter à mes amies à la pause de midi.

Les jours suivants, nous nous sommes souvent revues, « fortuitement par hasard »
Avant mon départ au ski, nous étions à la bibliothèque, voyant une opportunité d’être « seules », nous prenons l’escalier que personne n’emprunte jamais. Evidemment « embrassades »… Puis, dernier baiser avant le ski. Elle me parie que je ne tiendrai pas une semaine sans la contacter.
C’est pourtant elle qui me contacte. (Je précise qu’ayant treize ans d’âge mental, j’ai attendu qu’elle m’envoie un message ! – Mia me souffle que c’est une preuve de maturité de ne pas envoyer le message en PREMIER - )

Elle m’envoie des messages montrant que je lui manque un peu et qu’elle tient à moi. (« J’ai entendu qu’il y avait des avalanches en Italie, je voulais m’assurer que tu étais en vie » ou « Vite lundi, les cours sont nuls sans toi ! » et le meilleur : « Je dois t’avouer un truc, tu me manques »)

Je rentre du ski cette semaine, réellement contentes de nous revoir, elle m’avoue qu’elle a l’impression que je ne suis pas heureuse de la voir et qu’elle en est attristée (de ce qu’elle dit !!!) Nous passons un après-midi à son cours, à la pause, elle me regarde et me dit « Si on allait à mon kot » (NdR : kot, en Belgique : appartement pour étudiant, deux pièces et pas d’espace, souvent en collocation). Evidemment, re-merde, diarrhée intégrale, nous nous embrassons jusqu’à avoir envie de plus, je la repousse pourtant en lui disant qu’elle va le regretter et ne plus savoir regarder sa copine en face.
D’où,  nous nous éloignons, mais rapidement, diarrhée au carré,  nous nous rapprochons et repeat. Je lui avoue que je l’aime…cela m’ayant échappé dans l’émotion de l’instant, elle me regarde avec ses yeux désespérés : « Non, Bridget ». Je pars.
Le soir, sur FB, je l’attends pendant trois heures comme une gamine niaise de treize ans devant son PC tout en la voyant en ligne.
Celle-ci finit enfin par me parler.  Elle me clash alors – je suis dans la merde, pour ne pas changer – qu’il ne faut plus que ça se reproduise et qu’on ne se verra plus seules à seules, voyant alors tous mes espoirs réduits à néant, je déprime A MORT. (Cf. Bridget Jones)

Le mardi, journée déprime avec Mia et Mégara. Le lendemain, elle m’envoie un message pour savoir si je suis à la bibliothèque. Je ne réponds par contre pas à Mia qui a filé ses bas, elle m’en veut encore. Je retrouve le sourire à son contact (de la jolie connasse, pas de Mia).
La journée se passe,  j’ai une sensation bizarre et me rend compte que je dois lui parler. «Il faut qu’on se parle ». Elle a un air réjoui, je comprends alors qu’elle s’en fout.
A nouveau, je retombe sur terre et m’en vais dehors. Elle me rejoint.
Conclusion de la conversation ? Je la dégoute quand on se fait des câlins et je suis « Du fun ».  J’avoue ne pas savoir comment réagir à ceci. ( Si j’écoutais Mégara et Mia, je saurais quoi faire…)

Fin du deuxième acte.

PS : Cet article a été tapé par Mia sous la dictée de Bridget et sous l’emprise du Pasoa. Vous excusez les mauvaises formulations.

lundi 14 mars 2011

Episode 1 : Le vile immature

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Présentation du personnage principal de la série: jeune homme, 23 ans, mignon, intelligent mais... indécis et immature congénital. Etant entré en scène, passons au synopsis.
Après une enroule en soirée estudiantine, nous décidons de nous revoir le lendemain, il me dit alors qu'il ne veut pas de relation sérieuse (moi pas spécialement), de plus, nous ne nous connaissons pas plus que ça, nous décidons donc ne rien entamer. Néanmoins nous continuons à nous voir, de plus en plus fréquemment. Les semaines passent, je commence à m'y attacher malgré tout. C'est alors qu'indécision et jalousie entre en scène. Il devient de plus en plus jaloux des gars auxquels je parle, qui me font des avances,... Paradoxal pour quelqu'un qui ne veut pas de relation et qui dit ne pas s'attacher! Je lui fais alors part de mon envie de se mettre ensemble, il le répond qu'il ne sait pas et qu'au final, ce serait peut-être mieux que l'on arrête de se voir. J'accepte et me dis qu'il a peut-être raison. Toutefois, 2 jours plus tard, il revient vers moi et la même histoire recommence, nous nous voyons presque tous les jours après les cours (et même avant). Cette situation s'étant représentée à plusieurs reprises, je sature et un soir j'explose, je lui dis que je n'en peut plus de cette situation et qu'il faut prendre une décision définitive. Jouer, c'est marrant un temps, au début, mais 2 mois!? Ce soir-là, je lui dis que de toute façon je sais que sa décision est prise depuis longtemps et qu'on ne se mettra jamais ensemble. Subitement, il me dit que si, finalement, il veut qu'on essaie. Ca y est, après 2 mois d'attente et d'espoir, nous sommes officiellement ensemble. Les 2 mois qui suivirent furent de bons moments, malgré l'évidente distance dont il faisait preuve et que je n'ai jamais su briser. Donc deux mois plus tard, un soir, alors que je suis chez lui comme d'habitude, il commence à me poser des questions sur "comment je vois notre relation",.. Je me demande pourquoi toutes ces questions. Il finit par l'annoncer qu'il préfère en rester là parce que "nos sentiments n'ont pas évolués". Je ne sais pas quoi répondre, je suis à la fois surprise, déçue et triste, je ne réponds rien. Dans ses explications, je sens clairement qu'il essaie de se déculpabiliser et de se rassurer sur le fait que non, il n'est pas un gros connard. Il continue de m'assurer qu'il a toujours été honnête et respectueux envers moi. Un mois après cette rupture et après des dizaines d'analyses de la situation, je pense sincèrement qu'il n'a pas été aussi honnête qu'il prétend l'être. Le pire dans toute cette histoire, c'est que nous nous voyons toujours en cours et j'ai cette horrible impression que notre rupture ne lui a absolument rien fait et que malgré le fait qu'il me soutient qu'il n'a pas voulu le faire de mal, cela a quand même été le cas. En cours, la situation est tendue.

Aujourd'hui, nous avons réussi à nous disputer dans la rue, il m'a dit que "je n'ai rien à lui reprocher à part le fait que ce soit fini" et que "je suis immature". Nous nous sommes donc quittés sur cette dispute, lui dans l'incompréhension de ma réaction car selon lui "les raisons n'en sont pas valables" et moi, en colère et frustrée de ne pas avoir pu lui déballer tout ce que je ressens.
Fin du premier acte!

Qui sommes nous ? (parce que parfois, on a 13 ans)

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Bonjour, bonjour.
Nous sommes trois étudiantes. Banal, direz-vous. Ce qui est moins banal, c'est que la vie universitaire est faite de péripéties et d'intrigues de cour. La plupart des hommes de notre section ont beau être gays ou laids, notre vie n'en est pas moins mouvementée. Et ils nous arrive souvent d'avoir l'impression d'avoir 13 ans. "Dis, tu crois qu'il a envie de me voooiiiir ?", "et si ça se trouve, il va penser que j'embrasse mal!"...  On rattrape ces quelques années quand le charme des premiers rendez-vous s'estompe et qu'on se retrouve face à un GrosConnard, une immature, un gros pervers ou autre.
Mais trêve de bavardages, avant de commencer à vous raconter nos aventures, une petite présentation.

Mégara : Extérieurement, elle est très autoritaire et presque froide, elle passe son temps à casser les gens. Récemment, son autorité n'a eu aucune prise sur un vilain immature qui l'a largué d'une vile manière.
Bridget : Miss Plans Foireux, trop gentille et naïve, elle tombe trop facilement dans les filets des GrosConnards pour qui elle éprouve une attraction sans fin. (et de jolies connasses)
Mia (Wallace) : Cynique sortante d'une longue relation tumultueuse à laquelle elle a mis fin un peu contre son gré, elle décide de vivre sa vie et de découvrir les relations sans attaches et sans prises de têt